Les conditions de vie et les moyens d'existence de la population rurale pauvre du Burundi devraient s'améliorer grâce à un don d'un montant de 39,6 millions d'USD que le Fonds international de développement agricole (FIDA) accorde à la République du Burundi pour le programme de développement des filières.
L'accord de don a été signé ce jour à Rome par M. Denis Banshimiyubusa, Ambassadeur et Représentant permanent de la République du Burundi auprès du FIDA et Mme Yukiko Omura, Vice Présidente du FIDA.
"Ce soutien au Burundi rentre en ligne avec la stratégie du FIDA pour promouvoir l'accès des ruraux pauvres aux intrants agricoles de manière transparente et compétitive et créer des marchés qui les bénéficieront? a déclaré Yukiko Omura du FIDA. "Le FIDA s'engage à travailler avec le gouvernement et le peuple burundais pour améliorer les conditions socio-économiques des ruraux pauvres au Burundi? a-t-elle ajouté.
Ce don financera le programme de développement des filières dans les provinces de Gitega, Karuzi, Cibitoke, Kayanza, Muramvya, Bubanza et Ngozi. La poussée démographique et le retour de centaines de milliers de réfugiés ont exercé une pression importante sur les terres au Burundi. De plus, la taille moyenne des exploitations diminue, les sols se dégradent rapidement et les terres domaniales sont pratiquement toutes distribuées ou occupées. L'insécurité alimentaire et la malnutrition deviennent chroniques pour de nombreux ménages en milieu rural.
Le programme contribuera à la réduction de la pauvreté et à l'amélioration de la sécurité alimentaire en milieu rural grâce au développement de filières agricoles au sein desquelles les petits exploitants joueront un rôle primordial. Il leur permettra d'accroître la production du riz et du lait et d'augmenter leurs revenus.
Ce programme bénéficiant de l'appui du FIDA atteindra directement 77. 500 exploitations familiales ou 387.000 personnes les plus vulnérables qui sont les femmes, les hommes et les jeunes des provinces ciblées. En plus, 282.000 personnes, des centaines d'associations paysannes, des groupements du secteur économique et les prestataires de services dans de ces provinces bénéficieront aussi indirectement du programme. (IFAD)
